Pour vendre leurs produits, notamment en magasins, il peut être exigé de l’artisan que celui-ci identifie sa production par le biais de code-barres. Ceux-ci permettent une identification rapide des produits grâce à une structure axée sur une suite de numéros qui va être défini au préalable pour chaque produit.
Issue des recherches de deux étudiants américains dans les années 50, le code-barres ou codes à barres a été développé dans l’optique de trouver un moyen rapide et efficace pour enregistrer les produits des fabricants. La démocratisation de son utilisation dans les années 70 va engendrer un gain de temps significatif pour les commerçants en permettant, notamment, un passage plus rapide en caisse. Afin d’améliorer leur efficacité, des chiffres vont être ajoutés en dessous des barres pour palier à tout éventuel problème d’impression qui pouvait se traduire par une lecture difficile.

La structure d'un code-barres

La norme de structure des codes-barres s’intitule le GTIN (Global Trade Item Number) qui regroupe différents types de code-barres (GTIN 8, GTIN12, GTIN13, GTIN14). En France, le code GTIN 13 est le code-barres qui est le plus utilisé dans la distribution, 13 correspondant au nombre de chiffres associé au code. 
Cette série de chiffres est organisée de la manière suivante :

  • Les trois premiers indiquent le pays d’origine du produit (300 à 379 pour la France)
  • Du 3ème chiffre au 7ème : numéro du fabricant
  • Du 8ème au 12ème : numéro du produit du fabricant
  • Le 13ème chiffre : clé de contrôle qui sert à valider le code-barres

L’organisme GS1 fournit la méthode de calcul suivante pour obtenir la clé de contrôle :

 

Source : Le code à barres EAN13 – Mes premiers pas
 

L’obtention d’un code-barres à travers l’adhésion à GS1

Avant de pouvoir créer un code-barres pour l’apposer sur son produit, le fabricant doit tout d’abord devenir adhérent de l’organisation GS1.  Cette dernière se définit comme une« organisation mondiale de standardisation, neutre et à but non lucratif, créée par les entreprises pour faciliter l’échange d’information et le commerce. Avec les standards GS1, les entreprises peuvent mieux vendre et digitaliser leurs produits, automatiser leurs transactions, optimiser leur logistique et améliorer la traçabilité des flux ».
La centralisation autour du même organisme d’attribution qu’est GS1 permet ainsi de garantir une unicité des codes-barres.
Pour s’enregistrer auprès de l’organisme, la personne physique ou morale devra fournir :

  • Numéro de Siren (KBIS de l’entreprise) ;
  • Numéro code NAF ;
  • Numéro TVA intercommunautaire si assujetti ;
  • Chiffre d’affaires global H.T. de l’entreprise ou estimation sur 12 mois en cas de création.

L’entreprise devra ensuite payer un abonnement annuel pour pouvoir adhérer à l’organisme. Le montant de ce dernier est fixé selon un barème  basé sur le chiffre d’affaires global de l’entreprise : 



Source : gs1.fr
Une fois les renseignements transmis à l’organisme et l’adhésion payée, GS1 va pouvoir fournir un « préfixe entreprise » qui permet alors de créer les codes-barres.
Une fois crée, il revient au fabricant d’imprimer et d’apposer le code-barres sur son produit. Il convient cependant de respecter certaines normes, notamment au niveau de la taille du code et de la couleur d’impression. Pour cette dernière, il faut utiliser des couleurs foncées pour les barres comme le noir afin d’obtenir un contraste suffisant avec les couleurs claires utilisées pour les espaces. À noter que le choix des couleurs doit tenir compte du produit et de son emballage.
GS1 met à disposition un guide sur le code-barres en général qui aborde ces questions d’usage de couleurs, la taille d’impression obligatoire ainsi que les bonnes pratiques pour positionner son code-barres sur le produit : 



 
Sources : 
gs1.fr 
laintimes.com 

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