Stéphanie Marcon
 Céramiste- Loire

Mlle Fleur de Sel
 
 
 

Entretien avec Stéphanie Marcon, créatrice de l’atelier de porcelaine Mlle Fleur de Sel. L’artisane nous raconte son parcours et nous fait un retour d’expérience sur sa participation au Salon du Made in France.
 
Parlez-nous de vous et de votre entreprise

Je travaille la porcelaine, essentiellement non émaillée dans mon atelier de Saint-Galmier, suite à une reconversion professionnelle qui m’était devenue essentielle. Mon activité de responsable de secteur dans l’industrie puis dans l’organisation d’événements prenait trop le pas sur celle de maman avec trois enfants, dont deux en bas âge. J’ai fait une pause et j’ai essayé le modelage de la terre qui m’a tout de suite plu, alors que je n’étais pas particulièrement manuelle. Je me suis par la suite formée au travail à la plaque et au tour. D’un loisir, j’en ai fait depuis 2017 mon nouveau métier. J’ai commencé par proposer des médaillons personnalisés pour les mariages, baptêmes et communions. L’événementiel n’était pas très loin (rires !).

Avec le Covid, j’ai dû rebondir et j’ai créé une première collection de décorations de Noël. Les marchés de Noël et mon site Internet mis en place suite à une formation de la CMA m’ont donné de belles opportunités de ventes.

Depuis 2021, j’organise des stages sur la fabrication d’objets en porcelaine qui permettent aux stagiaires de se rendre compte du temps nécessaire à leur élaboration. En 2022, j’ai prospecté des boutiques de la Loire pour compléter mon mode de distribution.
Aujourd’hui, je propose en plus des fabrications à la demande d’entreprises avec leur logo pour des cadeaux clients. Tout cet ensemble me permet d’avoir une activité à l’année.



Quelle a été votre motivation première pour participer au salon Made In France ? 

Très clairement, je souhaitais élargir mon horizon au-delà du régional et voir si les professionnels allaient adhérer à mes produits. En un mot, pouvoir développer mon entreprise.  

 
Comment la CMA vous a-t-elle accompagnée pour ce salon ? 

Avec mon expérience passée en événementiel, je sais combien la participation à un salon peut coûter bien évidemment sur un plan financier, mais aussi en termes de préparatifs qui peuvent vite s’avérer anxiogènes d’autant plus pour une jeune entreprise. L’accompagnement en plusieurs étapes de la CMA, permet de se préparer dans les meilleures conditions pour être opérationnel le jour J et pouvoir après mesurer les retombées commerciales.
 
Quelles opportunités commerciales avez-vous identifiées pendant le salon ?

Ce salon a été une belle opportunité et très concluant. J’ai eu un très bon accueil qui s’est soldé par des ventes, mais aussi par des opportunités de distribution en France via des revendeurs et des boutiques, ainsi qu’en Belgique.

 
En quoi participer à ce salon a-t-il contribué à faire grandir votre entreprise ?

C’est tout d’abord un salon très bien organisé et qualitatif avec des stands très harmonieux dans le village de l’artisanat. L’ensemble a contribué à un engouement certain pour les visites. Il m’a servi de tremplin pour atteindre l’objectif que je m’étais fixé, celui de capter des professionnels et propriétaires de boutiques pour développer mon entreprise. Je vise maintenant une participation au salon Maison & objet en 2024.

Quels conseils donneriez-vous à d'autres artisans qui souhaitent participer à des salons ?

Il est essentiel de bien cibler les salons auxquels on souhaite participer en fonction des objectifs que l’on s’est fixés. Ensuite, il ne faut pas hésiter à sortir de sa zone de confort, même si forcément on prend des risques. Mais si on a la chance de pouvoir être accompagné comme je l’ai été par la CMA pour ce salon du MIF, c’est une très bonne manière de prendre des risques mesurés et d’optimiser son investissement.


 
Je suis intéressé pour participer à un salon